Comprendre le traitement de l’air en milieu hospitalier

Dans les établissements de santé, le traitement de l’air a une importance capitale. En effet, l’évolution des pratiques de soin, le vieillissement du parc immobilier et la présence de personnes fragiles, imposent une parfaite gestion du traitement de l’air.

Dans les établissements de santé, le traitement de l’air a une importance capitale. En effet, l’évolution des pratiques de soin, le vieillissement du parc immobilier et la présence de personnes fragiles, imposent une parfaite gestion du traitement de l’air. De nombreuses infections sont dues à une contamination par l’air, notamment dans les blocs opératoires, et l’architecture hospitalière doit intégrer les enjeux en termes de risques d’infection dès la conception du projet, que ce soit un projet neuf ou en rénovation. Aujourd’hui le traitement de l’air doit aussi appréhender de nouvelles contraintes : la polyvalence des salles, la présence d’imagerie médicale, ou encore la maîtrise énergétique.

Les Enjeux du Traitement de l’Air en Milieu Hospitalier

Même si l’air n’est pas le vecteur premier de transmission de contamination en hygiène hospitalière, des contaminations par l’air sont tout de même présentes. C’est ce qu’on désigne par ‘infections nosocomiales aéroportées’. En effet, il existe de nombreux micro-organismes qui utilisent l’air comme moyen de dissémination. C’est notamment le cas du staphylocoque doré, de l’aspergillus fumigatus, de la tuberculose, du streptocoque ou encore de la légionelle.

Un traitement de l’air adapté et bien pensé permet alors de limiter les risques de contamination, et par conséquent de protéger les patients et le personnel soignant, mais aussi d’assurer un certain confort à l’équipe chirurgicale. Il passe par la mise en œuvre d’un taux de renouvellement de l’air élevé et une élimination maximale des contaminations.

Dans les établissements de santé, le traitement de l’air des zones à risque de bio-contamination vise à remplir 3 objectifs :

  1. Garantir l’hygiène et éviter les risques d’infections nosocomiales dans les blocs opératoires tout en procurant un confort de travail pour l’équipe chirurgicale
  2. Réduire les consommations énergétiques
  3. Assurer un meilleur taux de remplissage des salles d’opération.

En ce moment