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Les solutions – Plasturgie
Les ateliers de production
Les besoins :
La transformation des matières plastiques nécessite une élévation de la température du mélange (résines et autres composants) afin de le rendre malléable. La maîtrise des dégagements de chaleur produits est un enjeu important au sein des ateliers, afin d’assurer la qualité de production, le confort des opérateurs et la fiabilité des équipements.
Déterminer les sources de chaleur
Dans un atelier de plasturgie, ces sources sont nombreuses : • les vis et calandres d’extrudeuses, • l’air utilisé pour le soufflage, • la matière plastique injectée qui est chauffée entre 200 °C et 300 °C (procédés de moulage et de thermoformage).
De nombreux produits intermédiaires ou finis, en résine ou en caoutchouc, comme les pièces techniques ou l’emballage, sont utilisés dans des secteurs sensibles où l’hygiène joue un rôle capital. Parmi ces industries, on trouve notamment : • l’agroalimentaire : barquettes, flacons, emballages divers, • les industries pharmaceutique et médicale : articles de conditionnements primaires, équipements chirurgicaux, prothèses, flacons, conditionnements et contenants divers, • la cosmétique : flacons, pots, etc, • l’électronique : produits intermédiaires, conditionnementexcessifs.
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La techniques de diffusion par déplacement d’air
Cette technique consiste à insuffler de l’air frais à basse vitesse au niveau du sol. Cet air va alors se réchauffer au contact de sources de chaleur telles que les extrudeuses, les tours de gonflage et les ouvriers présents dans l’atelier, puis s’élever par convection et stratifier au niveau du plafond, d’où il pourra facilement être extrait.
Les avantages sont multiples :
– l’air frais permet de rafraîchir la zone d’occupation en compensant les importants dégagements de chaleur générés par les machines et les moules,
– les polluants (fines poussières, solvants) seront entraînés vers le haut et facilement captés par des avaloirs puis piégés par des filtres (à particules et/ou à charbon actif),
– la faible vitesse d’insufflation permet de limiter au maximum la dispersion des polluants car le taux de turbulences est au plus bas,
– le bilan thermique sera effectué sur la base des apports à prendre en compte dans la zone d’occupation, et non plus dans l’ensemble du local,
– les coûts d’exploitation sont très inférieurs par rapport aux solutions de diffusion par mélange, notamment grâce à l’utilisation accrue du free-cooling
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Les salles propres, ou zones à empoussièrement contrôlé, permettent de maîtriser parfaitement les conditions d’ambiance, notamment au niveau de la propreté particulaire et micro-biologique. Ces zones peuvent être étendues et couvrir de grands volumes, ou limitées à des emplacements spécifiques correspondant aux étapes de production les plus critiques. Les équipements et filtres mis en oeuvre dans les zones à empoussièrement contrôlé dépendent de l’objectif à atteindre en termes de contamination, sur la base de la norme NF EN ISO 14644-1. Les éléments à prendre en compte pour la conception de ces zones sont : • le taux de renouvellement d’air à atteindre, • le niveau de filtration déterminé par le niveau de propreté que l’on souhaite atteindre, • le type de diffusion d’air (flux unidirectionnel ou non), • la hiérarchisation des pressions par rapport aux locaux connexes, ceci afin d’éviter le plus possible les contaminations venant de l’extérieur.
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