Le confinement d’un laboratoire doit être réalisé en fonction du niveau de risque des micro-organismes (classés de 1 à 4 selon leur dangerosité), conformément à l’Arrêté du 16 juillet 2007, qui fixe les mesures techniques de prévention à mettre en œuvre dans les différents types de laboratoires. Il existe deux types de confinement :
– Confinement statique, qui porte sur les éléments de protection physiques d’un bâtiment (parois, sas de décontamination, isolateurs, etc.) ;
– Confinement dynamique, assuré par les moyens aérauliques.
La mise en dépression des locaux permet d’empêcher la dissémination des micro-organismes manipulés vers d’autres zones du bâtiment ou vers l’environnement extérieur.
La dépression aura pour effet de maintenir dans l’ambiance les micro-organismes, même en cas d’ouverture temporaire des locaux.
Les valeurs usuelles de différence de pression entre deux locaux adjacents sont de 15 à 20 Pa. Attention toutefois, cette dépression ne garantira pas à elle seule l’absence de transfert d’air entre deux locaux. Le choix des portes et leur mode d’ouverture sont aussi prépondérants. Les sas constituent de vrais moyens de confinement pour les zones les plus sensibles.
La dépression est obtenue grâce à la combinaison de plusieurs moyens :
Une étanchéité des locaux concernés parfaitement maîtrisée,
Un volume d’air extrait supérieur au volume d’air introduit dans le local.
Pour être total, le confinement doit aussi être appliqué aux utilités (air, eau), ainsi qu’aux équipements assurant leur traitement. Les filtres installés sur le réseau d’extraction doivent pouvoir être changés sans être exposés à l’air libre, de manière à éviter tout risque de contamination de l’opérateur ou de l’environnement.
Les solutions France Air :
Pour limiter au maximum l’exposition des travailleurs aux micro-organismes traités, les opérations les plus sensibles doivent être isolées dans des sorbonnes. La ventilation de ces sorbonnes doit permettre une aspiration constante, dont le débit varie en fonction de l’ouverture de leur façade. Ainsi, les opérateurs sont maintenus dans un flux d’air propre, évitant toute contamination par les microorganismes et substances manipulés.
Les contrôleurs Varilab A et C répondent aux exigences de bon fonctionnement des sorbonnes de laboratoire, conformément à la réglementation (signalisation, pilotage des débits minimum requis quelle que soit l’ouverture de travail) et à la norme européenne EN 14175. Conçus pour les atmosphères corrosives, les ventilateurs Ibiza sont recommandés pour l’extraction de l’air. Leur conception en polypropylène permet une utilisation intensive y compris lorsque l’air extrait est fortement chargé en vapeurs corrosives. Ils sont également disponibles en version ATEX.
La régulation des débits des sorbonnes est réalisée par des contrôleurs de débits Varilab. La gestion d’un parc de sorbonnes est faite par le superviseur Varilab Master. Le transport de l’air est réalisé par des ventilateurs de la gamme Ibiza. NB : une extraction doit être obligatoirement compensée par une amenée d’air pour fonctionner.
|