Papier

La maîtrise du taux d’hygrométrie 80 à 90 % des problèmes rencontrés au démarrage des machines sont liés à l’absence ou au mauvais contrôle de l’humidité et de la température dans les espaces de stockage du papier. Les caractéristiques et la stabilité dimensionnelle du papier sont affectées par une hygrométrie et une température inadaptées qui peuvent entraîner :

• La déshydratation des surfaces exposées à l’air : des tensions apparaissent sur les bords du papier, favorisant les ruptures et les déchirures lors de sa mise sous presse,
• Une courbure du papier, ce qui rend délicat la superposition, notamment lors d’impressions offset en multipass. L’application des encres est alors moins précise, et la qualité finale perfectible,
• L’apparition d’électricité statique : l’empilage des feuilles est moins ajusté, tandis que la poussière a tendance à s’accumuler à la surface du papier.

De nombreuses imprimeries font partie des ICPE, rubrique 2 450. Ceci limite les modes de chauffage possibles, la température de surface de l’élément chauffant ne devant pas dépasser 150 °C.

Les conditions de stockage des encres doivent être surveillées afin de maintenir leur fluidité qui va influer sur leur application, mais aussi leur séchage. Il est préconisé de réserver un local sombre, bien aéré et sec dont la température se situe entre 15 et 25 °C. Des ventilateurs ATEX sont à privilégier pour les encres à base de solvants.

Si les rotatives offset équipées de sécheurs thermiques intègrent des systèmes d’incinération des COV, les presses offset feuilles font appel à l’évaporation pour le séchage des encres. Les espaces dédiés au stockage des produits finis doivent donc être ventilés de manière à compenser le relargage des COV lié au séchage par évaporation.