Les règles de l’art en hygiène hospitalière

Tout savoir sur les règles à respecter en hygiène hospitalière.

De plus en plus médiatisées, les infections nosocomiales représentent aujourd’hui plus que jamais un problème de santé publique préoccupant.
Aussi, en hygiène hospitalière, et plus précisément dans les blocs opératoires, le traitement de l’air joue un rôle primordial puisqu’il doit permettre d’une part de protéger la zone à risque (le champ opératoire par exemple) contre toute contamination microbiologique, mais aussi d’autre part procurer un certain confort pour l’équipe chirurgicale.
France Air propose par conséquent tout un ensemble de systèmes de filtration et de diffusion d’air pour les zones à risque de biocontamination à l’hôpital. Ces solutions aérauliques ont pour point commun d’être parfaitement étudiées et adaptées aux attentes des établissements de Santé.

La norme NF S 90-351

La norme NF S 90-351 s’intitule « Etablissement de santé – salles propres et environnements maîtrisés apparentés – Exigences relatives pour la maîtrise de la contamination aéroportée ».

Cette norme guide la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance des installations de traitement d’air des salles propres et des environnements apparentés en milieu hospitalier.

Nous engageons les concepteurs et utilisateurs à se la procurer auprès de l’AFNOR car elle est un outil précieux pour la conception, la réalisation mais aussi l’exploitation et la maintenance des installations de traitement d’air des établissements de santé.

 

Les zones à risques

Un concept important mis en avant par cette norme NF S 90-351 est celui des zones à risques. Par définition, une zone à risque de biocontamination est un lieu défini et délimité dans lequel les sujets et/ou les produits sont particulièrement vulnérables aux particules viables ou inertes. Ainsi, nous trouvons 4 niveaux de zones à risques en fonction du risque d’infection :

  • Zone à risque 4 : très haut risque infectieux.
  • Zone à risque 3 : haut risque infectieux.
  • Zone à risque 2 : risque infectieux moyen.
  • Zone à risque 1 : risque nul.

C’est à l’établissement de santé d’identifier le niveau de risque de la salle.

Les champs d’application de chaque zone à risque sont donnés à titre indicatif. C’est à l’établissement de santé de déterminer le niveau de risque.

 

Les performances à atteindre

La norme définit ensuite des niveaux de performance à atteindre en fonction des zones à risque définies (voir le tableau en bas de page) : la classe particulaire est celle définie par la norme NF EN ISO 14644‑1.
La cinétique d’élimination des particules est définie par « le temps nécessaire pour obtenir une décontamination de 90 % par rapport
au pic de pollution initial ».

Ex : CP20 = moins de 20 mn sont nécessaires pour décroître la décontamination de 90 %.
La classe de propreté microbiologique définit une concentration maximale de particules viables par m3 à ne pas dépasser.
Ex : M10 = présence de moins de 10 ufc/m3 d’air . (ufc : Unité Formant Colonie).
Enfin, cette démarche conduit à mettre en face des moyens et  des équipements appropriés afin d’atteindre les objectifs en termes de propreté que l’on s’est fixés.

Enfin, cette démarche conduit à mettre en face des moyens et des équipements appropriés afin d’atteindre les objectifs en termes de propreté que l’on s’est fixés.

La sélection des débits

Le conseil France Air :
en pré-étude, si la taille des plafonds n’a pas encore été choisie par l’hôpital, utilisez 50 vol/h de la salle en risque 4 et 30 vol/h en risque 3.

Situation au repos (hors activité), hors présence humaine et en présence de l’équipement et mobilier

Situation au repos (hors activité), hors présence humaine et en présence de l’équipement et mobilier